“Le texte le plus copié par les moines est celui des Évangiles, qui s’accompagne parfois des psaumes. L’évangéliaire présente différents extraits des Évangiles, copiés selon l’ordre de l’année liturgique [disposés selon les offices]. Les manuscrits s’ouvrent sur une double page comportant la table des canons, mise en place par Eusèbe de Césarée au début du IVe siècle ; elle met en relief les passages concordants dans chacun des Évangiles.
Le sacramentaire fait aussi partie des manuscrits indispensables à la vie liturgique de la communauté monastique. Il contient les prières et le canon de la messe. [et celles récitées à l’occasion des sacrements]
Le bréviaire rassemble les textes de l’office divin. il apparaît dans les bibliothèques monastiques au XIe siècle et devient le plus répandu des manuscrits liturgiques. Il comprend un psautier [recueil de psaumes], un hymnaire et un antiphonaire pour les chants sacrés [les antiennes], un collectaire et lectionnaire [recueil de textes tirés des Écritures lus à l’office] qui rassemblent les lectures essentielles. [martyrologe : manuscrit liturgique contenant la liste des martyrs et des saints mentionnés à l’office]”
Cassagnes-Brouquet Sophie, Le livre au Moyen Âge, Éditions Ouest-France, 2009 ; La passion du livre, id., 2003.